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Le stress, c’est comme la colère.  Bien utilisé et bien géré, il peut être constructif et avoir son utilité, comme par exemple, réagir en situation d’urgence.  Par contre si le cortisol, l’hormone sécrétée en état de stress par les glandes surrénales (situées au-dessus des reins) est trop souvent produite, cela entraîne de la fatigue.  Il est vrai que le quotidien de notre époque, peut être peuplé de situations nécessitant d’être alerte, mais tout n’est pas une menace à la vie.

Par contre, comme le stress peut être autant physique que mental, les sources pouvant affecter ces deux pans de notre personne sont nombreuses.  Que ce soit notre appréciation personnelle limitée, nos relations conflictuelles avec les autres, la pression au travail, les polluants, l’alimentation déficiente ou toxique, les tâches physiques éreintantes, les blessures, les maladies ou les accidents, toutes ces sources créent des stress à l’individu et s’il n’y prête pas attention, des complications peuvent survenir.

En effet, en plus de la fatigue, des problèmes d’obésité, de confusion, de troubles du sommeil et digestifs, une peau prématurément vieillie, la dépression, sont autant de problèmes susceptibles de survenir suite à une trop longue exposition au stress.  L’humain a de grandes capacités pour observer les divers états par lesquels il passe, d’en identifier quelques causes mais aussi de diminuer les doses de stress qu’il s’impose.  40% de tous les stress serait lié à l’alimentation, et de mauvais choix nutritionnels ne font que le perpétuer.

Chez les Amérindiens avant l’ère de la colonisation, chaque aliment absorbé l’était puisqu’il était nécessaire à la survie.  Aucun raffinage n’était pratiqué, les grains de maïs étaient broyés à la main et le grain entier était conservé.  Aucun additif n’était ajouté à la préparation des aliments, le sel et le sucre sont apparus en même temps que les Européens.  Les matières grasses contenues dans la viande et la moelle des os étaient nécessaires, permettaient de traverser les hivers rigoureux et étaient dépensées lors des fréquents déplacements.

La plupart des autres situations stressantes étaient abordées en famille avec les connaissances des aînés, en cérémonies de guérison ou en conseils de clan :  nommer le mal, méditer pour en trouver la source et si nécessaire, consulter des membres de la communauté qui pouvaient aider à résoudre le déséquilibre.  Tout cela, en présence constante des éléments de la nature et en gratitude envers ceux-ci, faisaient que les gens vivaient très vieux et en bonne santé. L’obésité, le vieillissement prématuré, la perte des cheveux, le cancer et autres maladies reliés au stress étaient inconnus avant l’arrivée des Européens.